Une entrée fracassante...

Lena gara sa voiture sur le parking et éteignit la musique qui rompait tout silence dans la voiture. Elle descendit et claqua la portière en pestant. Il pleuvait à verse, c'était bien sa veine ! La jeune femme avait eû raison de ne pas emmener sa jument se soir, les routes étaient glissantes et elle aurait été stressée durant tout le trajet. Elle soupira, mit la capuche de sa veste et ouvrit le coffre pour y sortir quelques valises. Grâce à cette maison, elle pourrait se rendre à son établissement scolaire plus facilement malheureusement, elle devait laisser son fils chez ses parents. A cette simple pensée, son coeur se serra. Matthias, son petit Matthias ressemblait tellement à son père avec ses cheveux bruns et ses yeux bleus. Lena redoutait déjà le moment où il lui demanderait pourquoi ses amis avaient un père avec eux et pas lui. Oh, elle ne comptait pas garder Matthias pour elle, si jamais elle retrouvait Nicolas, elle n'allait pas l'empêcher de le voir, de toutes façons, elle en serait incapable, son coeur battait encore pour lui, elle avait décliné toute proposition venant des autres hommes par amour. Mais lui ? Voyait-il d'autres femmes ? Lena sentit son coeur se tordre de douleur, la simple vue de Nicolas dans les bras d'une autre la rendait folle de jalousie !
*Tu es stupide !* se reprocha-t-elle.
Un homme ne s'abstenait pas pendant plus d'un an, c'était inévitable. En fait, elle n'en savait rien mais préféra ne plus y penser. Elle ouvrit la porte et entra, dégoulinante. Lena lâcha ses valises qui retombèrent sur le sol avec brutalité tandis qu'elle admirait la pièce qui émanait une chaleur naturelle, même assombrie par la pluie. Elle alluma la lumière et sourit, oui, ce cadre de vie lui plaisait. Elle se voyait déjà dans le salon à s'affaler sur le canapé et à dîner devant la télé après ses devoirs. Quel dommage que Matthias ne soit pas là ! Heureusement, elle avait apporté une des nombreuses peluches qu'on lui avait offertes à la maternité, elle aurait le sentiment d'être auprès de lui, son parfum de bébé était imprégné sur le doudou et elle savait exactement dans quel sac elle l'avait mit. Lena était tellement plongée dans ses pensées qu'elle en oublia le monde exterieur.

[fallait que je m'arrête sinon j'allais écrire un roman !! ^^]

En entendant une voiture s'arrêter dans la cours, Nicolas se leva de sa chaise. Il regarda par la fenêtre et il ferma les yeux avant de les rouvrir. Il ne croyait pas ce qu'il voyait, Lena Marlitz était dans sa maison encore une fois ? Nicolas n'y croyait pas, mais il alla tout de même dans le hall d'entrée pour savoir si c'était bien elle ou pas. Il descendit les escaliers marches après marches et s'arrêta en plein milieu quand la jeune fille posa ses valises. Il sursauta, et reprit la descente des escaliers lentement. Le jeune homme s'arrêta sur la dernière marche de l'escalier, ne croyant pas ce qu'il avait devant lui. C'était bien Lena, cela faisait 2 ans qu'il ne l'avait pas vu, depuis la naissance de leur enfant. A ce moment là, Nicolas avait envie de remonter vite dans sa chambre et de la fermer à clé, mais il avança vers elle, il ne savait pas si elle se souvenait de lui, mais bon, il allait se comporter comme si il ne s'en souvenait pas. Il faisait cela car si la jeune femme devant lui n'était pas Lena, il aurait bien l'air con, donc il voulait qu'elle face le premier pas. Nicolas arriva à sa hauteur, un peu plus grand qu'elle, il tendit la main avant de prendre la parole.

Bonjours et bienvenue dans cette maison, je suis Nicolas Filatz le propriétaire.

Il tourna alors vivement les yeux vers les sacs, elle en avait des affaires elle. Par rapport à lui qui n'avait enmporté que l'essentiel. Elle devait avoir prit sa garde robe entière.

Lena sursauta si vivement qu'elle crut sauter au plafond. Une voix masculine avait remplaçé le silence de la pièce et se tenait devant elle en lui tendant la main. Abasourdie, elle secoua la tête doucement et le regarda sans rien dire. Nicolas, comment l'oublier ? Lui ! Le père de son enfant, son premier amour ! Lena se demandait s'il se fichait d'elle ou s'il ne l'avait tout simplement pas reconnue.
*Suis-je si invisible pour que l'on m'oublie aussi facilement !?*
Luttant contre les larmes qui lui montaient aux yeux face à l'indifférence de cet homme, elle serra sa main et n'osa pas un sourire, de peur de le transformer en grimace.

- Lena Marlitz, enchanté, se contenta-t-elle de dire avec une voix étranglée.

Elle ne le regarda même pas dans les yeux et regarda ses sacs abandonnés sur le sol. Elle se pencha et les ramassa, l'un contenait ses vêtements, l'autre ses affaires scolaires et autres babioles, pas mal d'entre elles appartenaient à son fils enfin, leur fils. Vue de loin, la scène était plutôt amusante mais dans ces circonstances, Lena n'avait pas du tout envie de rire. La voilà de nouveau assaillie de questions. Finalement, avait-il une nouvelle petite amie ? Lui avait-il parlé d'un enfant qu'il avait eu avec une autre, si c'était le cas ? Bien sûr, elle était loin de se douter que Nicolas la reconnaissait. Comment allait-il prendre sa réaction !? Il devait quand même se douter qu'elle le reconnaissait suite à son brusque changement de comportement, non !? Pour couper toute pensée négative, Lena regarda l'escalier avec un air gêné. Si un jour on lui avait dit qu'elle allait revoir Nicolas et qu'ils allaient feindre l'indifférence, elle en aurait rit.

Nicolas fixa la jeune femme qui lui serra la main avant de se présenter. Il releva vivement les yeux vers elle sans pour autant sourire. Il n'en croyait pas ses oreilles, elle ici ?! Jamais il n'aurait pu croire qu'elle reviendrait un jour, enfin, qu'il la reverrait un jour dans une maison qu'il aurait encore acheté. Le jeune homme fit enfin un sourire quand elle prit ses valises et qu'elle lui lacha la main. Elle devait croire qu'il l'avait oublié, mais non, comment aurait-il pu oublier la femme qu'il avait aimé ? Elle avait réagit quand elle l'avait vu, mais pas plus que ça, lui, il avait pourtant essayé de changer de vie mais jamais il avait pu oublié Lena. Nicolas la fixa, et il dit d'un ton neutre.

Bien, je pense que tu te rapelles de moi... moi en tout cas, je ne t'ai jamais oublié.

Il fit alors un petit sourire, la faisant lacher ses valises en les prenant à sa place. Il se demandait coment il pouvait être aussi nul devant une telle situation. Quoi, il allait monter les valises dans la chambre de Lena sans même lui faire un câlin de rebienvenue avec lui. Il ne savait pas si elle voudrait resortir avec lui, mais pour lui,cette histoire était fini depuis 2 ans. Enfin, il l'avait lachement abandonné juste pour des études, donc il se disait qu'il ne la méritait pas.

Lena n'en crut pas ses oreilles. Ainsi, lui aussi appréhendait sa réaction ? Elle s'était trompée sur toute la ligne, il venait de le lui avouer. Elle leva les yeux et se perdit dans son regard si bien qu'elle sentit à peine qu'il prit ses valises. Sa galanterie n'avait pas été touchée de leur séparation brutale. Oh, Lena lui en voulait mais elle se sentait en partie responsable. Si elle n'était pas tombée enceinte, elle aurait pû le suivre et prendre une autre voie pour ses études, rien que pour lui. Seulement, la fatigue et les responsabilités après la naissance de Matthias l'avait empêchée de faire quoique se soit. Elle s'était donc contentée de se reposer et de chérir son fils avec tout l'amour qu'elle était capable de lui offrir. Lena ne bougea pas encore quelques secondes et finit par courir se jeter dans ses bras pour l'enlaçer le plus fort possible. Quelques larmes roulèrent sur ses joues mais elle les ignora. Elle était là, dans les bras de Nicolas, elle pouvait le sentir contre elle, sentir son parfum et son visage non loin du sien et c'était tout ce qui comptait. Tant pis s'il la repoussait, elle aurait au moins connu ça une dernière fois.

- Comment aurais-je pû t'oublier ? Tu hantais mes pensées durant ces deux dernières années, Matthias a tes cheveux et ton regard, chaque fois que je le serrais dans mes bras, je pensais à toi. Tu m'as terriblement manqué !

Lena resserra son emprise puis finit par la relâcher, il n'avait peut être pas envie que leur histoire reccommence !? Peut être que si... après tout... Elle recula d'un pas et sècha rapidemment ses larmes. Elle n'avait pas envie qu'il se sente gêné. Elle lui fit un sourire franc puis regarda ses sacs.

- Je peux les porter tu sais, je ne suis pas en sucre !

Ces paroles lui rappelèrent leur première rencontre, il avait tenu à les monter lui-même et la scène se reproduisait aujourd'hui. Sauf qu'aujourd'hui, elle avait prouvé qu'elle était forte. Elle avait dû s'occuper du bébé tout en allant en cours et en faisant ses devoirs jusqu'à tard le soir malgrès les protestations de ses parents qui s'étaient inquiétés pour elle. Lena avait finit par perdre la bataille face à eux, elle avait bien finit par leur confier Matthias pendant la semaine...

Nicolas avançait avec la poignée des sacs dans chaque main vers les escaliers quand elle arriva pour se mettre devant lui et l'enlacer. Il ne savait pas trop quoi dire, mais il la laissa faire, lachant les sacs à leurs pieds, Nicolas serra également Lena dans ses bra et il écouta ce qu'elle avait à dire. Donc elle aussi avait pensée à lui pendant ces 2 longues années, mais il doutait qu'elle ai changé et qu'elle ai prit un autre homme. Il pensait qu'elle l'aimait toujorus vu comment elle réagissait. Malheureusement, ses sentiments à lui, étaient enfouï au plus profond de lui, arriverait-il à les réveiller ? Il n'en savait rien, il répondit tout de même à Lena qui le lacha.

Je suis heureux que notre fils soit comme ça...

Il n'en dit pas plus sur le sujet, pour lui, Matthias n'était qu'un enfant comme un autre. Il ne l'avait vu qu'une seule fois dans sa vie, et il n'avait éprouvé aucun sentiment d'amour paternel envers lui. D'un coup, Nicolas cru que Lena lui en voulait vu comment qu'elle venait de lui parler. Mais cette fois-ci, par rapport à leur première rencotnre, il recula d'un pas et il capitula.

D'accord, monte-les puisque ça te fait envie, je ne vais donc pas le faire à ta place.

Nicolas semblait avoir ni chaud ni froid sur le sujet de son propre enfant. Il donnait l'impression de ne pas être heureux. Lena savait qu'il n'avait pas aimé la savoir enceinte, peut être parce qu'il se sentait coincé avec elle, mais de là à se ficher de son fils... Bien sûr, il ne l'avait vu qu'à sa naissance mais à sa place, Lena aurait fait n'importe quoi pour le revoir, à moins que ce ne soit une réaction de femme... Incapable de savoir à quoi pensait Nicolas, elle haussa les épaules pour elle-même et déclara :

- Je pourrais emmener notre fils ici ce week-end, histoire que tu le voies et que tu passe un moment avec lui...

Lena redoutait un peu sa réaction mais n'en fit rien paraître. S'il se brusquait ou n'émettait qu'une vague réponse, ce serait la preuve que cet enfant importait peu dans sa vie et elle aussi par conséquent. Il semblait bien plus distant qu'avant et sa réaction quand elle lui rappela leur rencontre ne fit qu'accentuer ses doutes. Elle avait dit cela pour le faire sourire, pour qu'il repense à leur rencontre...

- Bon eh bien, j'y vais... bredouilla-t-elle prise de court.

En vérité, elle s'était attendue à ce qu'il insiste pour les porter et qu'ils se "chamaillent" pendant le court trajet mais son visage impassible la coupa dans ses intentions. Elle saisit ses valises et grimpa l'escalier, la tête ailleurs si bien qu'elle faillit louper une marche et tomber en arrière. Lena se rattrappa vivement à la rambarde et posa ses bagages sur le sol une fois en haut. Son fils lui avait aussi apprit à être plus réactive, deux ans auparavant, elle n'aurait pas été étonnée de dévaler les escaliers et de finir à l'hôpital. Trop de choses la séparait de Nicolas, s'ils n'arrivaient pas à s'entendre amicalement, minimum, elle ne tiendrait pas longtemps dans cette maison.

Nicolas pensait quetout ce que voulait Lena, c'est qu'il s'interresse un peu plus au sujet de discution qui était leur fils. Mais malheureusement pour elle, il n'avait jmais voulut de cet enfant au début. Ensuite, il l'avait un peu accepté mais jamais il ne pourrait dire de Matthias qu'il est son fils car il n'a jamais passé des moments avec lui. C'est quand elle expliqua qu'elle allait emmener leur fils ici ce week end que Nicolas fronça les sourcils. Revoir son enfant ? Il n'avait jamais envisagé cette possibilité. Elle prit alors les valises et commença à les monter Nicolas pensait encore à la dernière fois où il avait vu Matthias. Même si il ne l'aviat vu qu'une seule fois, l'image de son fils resterait toujours dans sa tête. Il releva simplement la tête en arrêtant de froncer les sourcils quand elle faillit tomber. Il allait venir l'aider, mais elle se remise sur ses pieds, ce qui étonna Nicolas, avant, elle serait tombé dans les escaliers. Et il dit une phrase sans doute blessante, mais il voulait la faire redescendre les escaliers pour pouvoir remettre le sujet qui était leur fils.

Si tu ne tiens presque pas debout, tu aurais du attendre que quelqu'un d'autr monte tes valises...

Il la fixa, d'ici, il ne voyait que le bas de ses jambes, et il éspérait qu'elle redescendrait, même si c'était pour lui mettre une claque. Il voulait lui parler de leur fils, il commença dès maintenant.

Je ne vois pas pourquoi tu voudrais amenner un enfant dans cette maison.

Il parlait de Matthias comme, si il n'était qu'un enfant parmit tant d'autres. Il se fichait quasiment de lui, mais c'était la seule chose que Lena et Nicolas avaient en commun désormais.

Lena regarda le vaste couloir qui menait vers les chambres et allait s'engager quand Nicolas lui fit une remarque. La surprise s'intensifia d'autant plus. S'il voulait la faire rire, c'était raté à moins qu'il ne disait cette remarque au passage et même si c'était le cas, elle l'avait très mal prit. Elle se retint de lui dire quelque chose genre "Je tiens très bien debout, merci, et toi tu as l'air très bien sans ma compagnie et celle de ton propre fils !" et se contenta de serrer les poings pour l'ignorer. Elle saisit ses valises brusquement et commença à s'engager dans le couloir lorsque sa dernière phrase la stoppa net. Cherchait-il à la blesser ou à la rendre folle de rage ? Lena lâcha ses valises, se fichant du bruit que cela occasionnerait puis fit demi-tour pour dévaler les escaliers quatre à quatre.

- Je te demande pardon ? siffla-t-elle, Pourquoi je voudrais emmener un enfant ? Je te rappelle que jusqu'à preuve du contraire, c'est égalemment ton enfant ! Je pensais que tu serais un minimum heureux de le revoir au moins une fois ! Apparemment ce n'est pas dans tes intentions, je me garderais donc de ramener un enfant dans cette maison !

Lena se tû et croisa les bras sur sa poitrine. Elle avait toujours rêvé de revoir Nicolas mais elle n'avait pas vu leurs retrouvailles sous cet angle et malgrès sa colère, elle était profondemment blessée de son attitude.

- D'ailleurs, il n'y a pas que l'enfant que tu regrettes !

La jeune femme faisait illusion à leur relation, son comportement froid et impassible avait finit par la blesser d'autant plus. Qu'il n'aime pas leur fils, ça passait tout juste mais qu'il se comporte ainsi avec elle après un an de vie à deux, ça, elle ne pouvait le supporter.

- J'ai des choses à faire, je dînerais tard, ne m'attends pas.

Réaction infantile de sa part mais elle ne supporterait pas un dîner silencieux, surtout qu'elle avait pas mal de devoirs à rendre pour le lendemain. Malgrès ce mercredi où elle aurait pû travailler et se coucher tôt se soir-là, elle avait préféré donner son temps à Matthias et profiter le plus possible de lui. Lena remonta aussi vite que possible, consciente que Nicolas n'aurait aucun mal à la rattrapper, choppa ses valises et se dirigea vers le couloir.

Le jeune homme avait tout fait pour provoquer Lena, et ça avait marché, il l'entendit descendre les escaliers et elle se mise à lui parler de leur fils. Il avait réussit à la faire redescendre mais le truc, c'est qu'il voulait lui parler et là, il ne pouvait pas en placer une. Elle s'énerva, et Nicolas soutient le regard pour ne pas qu'elle croit avoir gagné.

Oui, pour moi ce n'est qu'un enfant parmis les autres. Je ne le considérerais jamais comme mon fils, c'est impossible. Tu te rends compte, je devrais être son père alors que je ne l'ai vu que quelques minutes ?

Il fronça de nouveau les sourcils, il avait enfin réussit à dire ce qu'il voulait dire, mais elle enchaina sur une phrase qui lui fit légérement mal au coeur. Nicolas ne dit rien tout de suite, mais il se calma très vite. Enfaite, il ne dit rien car il ne savait pas du tout quoi dire. Lui faire une réflexion ou au contraire s'excuser et être gentil avec elle. Puis, elle lui dit qu'elle avait des choses à faire et donc, qu'elle ne dinerait pas avec lui ce soir. Nicolas eu une soudaine envie de pleurer sur ce que Lena avait dit. Comment pouvait-il regretter tout les bons moments passaient avec elle ? Il n'arrivait pas à en croire ses oreilles. Elle remonta alors les escaliers et Nicolas la suivit avant de rester en haut des escaliers.

Jamais je ne pourrais regretter tout les bons moments passé avec toi Lena...

Il la regarda prendre ses valises, il était redevenu calme et même un peu gentil. Puis, il reprit sur le même ton que tout de suite, assez gentil et pas trop énervé, il voulait arrêté cette petite guerre qu'ils vennaient de se menner.

Tu crois que tu es la seule à avoir souffert dans cette histoire ? J'ai passé les deux dernières années à penser à toi et à cet enfant que j'aurais pu éduquer avec toi. Je parle de lui comme ça car pour moi, ce n'est pas le mien, je n'ai jamais passé plus de 10minutes avec lui, je ne me considère donc pas comme son père.

Nicolas avança, il prit le bras de Lena, sansle serer trop, juste pour qu'elle reste encore quelques secondes de plus.

Lena écouta tout les propos de l'homme qu'elle aimait mais l'ignora tant bien que mal, il l'avait suivie dans les escaliers jusqu'à l'étage alors qu'elle ne voulait pas l'affronter, elle avait espéré qu'il reste en bas et la regarde filer, qu'elle ait le dernier mot mais Nicolas ne l'entendait pas de cette oreille et elle s'en était douté. Elle allait ouvrir la porte de sa chambre et être seule une fois pour toute quand il lui agrippa le bras sans la retenir très fort, elle pouvait retirer son bras mais ne le fit pas par geste d'impuissance. Elle s'arrêta en plein élan, se mordant la lèvre pour ne pas pleurer devant lui même si ses yeux brillants la trahissait. Lentement, elle lui fit face et faillit lui lançer, consciente de pouvoir le blesser "Tu as souffert ? Mais ce n'est pas moi qui t'as abandonné !". Seulement, le visage de Nicolas et sa conscience l'en empêchèrent de justesse. Elle finit par dire :

- Alors pourquoi refuses-tu de le voir ? Rien qu'un week-end, ce n'est pas la mer à boire ! Que vais-je lui dire quand il me demandera où est son père et pourquoi il n'est pas à ses côtés ? J'ai toujours rêvé d'élever un enfant avec son père, partager ses premiers mots, ses premiers pas, m'émerveiller avec lui de ses sourires et de ses gazouillis et à la place ? J'ai dû l'élever seule avec l'aide de mes parents, je me suis battue contre la fatigue pour avoir quelques minutes avec lui à cause de mes études. Et... et après tu me dis que ce n'est pas moi qui a le plus souffert ? Ce n'est pas les études qui m'ont poussées à abandonner les miens, j'ai cru que je valais bien plus que ça à tes yeux... Et tu sais quoi ? Malgrès toutes ces blessures que tu m'as infligées, je t'aime.

Lena se tû, elle avait dit ce qui lui tenait à coeur, elle avait avoué son lourd fardeau mais n'était pas déchargée d'un poids pour autant. Les larmes ruisselaient à flot sur ses joues et sa voix se brisait tandis qu'elle parlait.

- Maintenant, laisse-moi s'il te plaît, j'ai vraiment du travail à faire.

*Avec un peu de chance je finirais peut être avant 1h du matin...*
Mais Lena fut incapable de tirer un tant soit peu pour retirer son bras. Elle avait envie de paroles douces et réconfortantes mais après la douleur qu'elle avait dû infliger à Nicolas, cela l'étonnerait qu'il veuille bien rester auprès d'elle encore un peu. Son coeur était partagé en deux, elle avait envie de s'excuser et de le supplier de la pardonner pour ses propos mais en même temps, elle était tellement fâchée contre lui qu'elle ne voulait rien changer.
*Je suis désolée...*

Nicolas ne savait pas trop quoi faire, mais il l'écouta, laissant quand même sa main sur le bras de la jeune femme. Voila qu'elle lui reprochait maintenant de ne pas avoir été là pour leur enfant. Puis à la fin de son petit discours, elle lui avoua qu'elle l'aimait. Après deux ans sans ce voir ni rien, elle arrivait encore à l'aimer ? Il n'en croyait pas ses oreilles, il prit alors la parole à son tour.

Voila maintenant que tu me rends responsable de ce qui arrive à cet enfant ? Il n'a pas de père donc c'est de ma faute ? h bah dis donc, tu manque pas de culot. Quand j'ai été obligé de vendre la maison, c'est une partie de moi qui a été vendu. J'étais très triste et en plus, c'était à cause de mon père. Je n'avais plus personne à part toi, et tu sais comme moi que je n'ai presque jamais voulut de cet enfant. Je suis venu à la naissance seulement pour voir à quoi ressemblait notre enfant. Mais je devais partir finir mes études pour ensuite devenir coiffeur et essayé plus tard de racheter une maison comme ça où les jeunes viennent et s'en vont quand ils veulent. J'aime ce genre d'environnement, et maintenant que j'en ai racheter une, je suis enfin heureux de l'avoir fait. On se revoit, et tout ce que tu trouves à me dire, c'est parler de notre enfant et de notre ancienne relation.

Il savait qu'en disant cela, elle allait être triste, mais il fallait bien qu'il lui explique un peu les choses.

J'étais très triste quand j'ai du te quitter et aujourd'hui, tu me parles comme si tout été de ma faute. Fallait venir avec moi si tu n'étais pas heureuse sans moi, je ne t'aurais pas dit non. Et je t'ai aimé pendant longtemps après que je sois parti. Mais un jour, la petite flamme qui était encore dans mon cœur s'est éteinte car je pensais n'avoir plus aucune chance de te revoir. Je m'en veux de t'avoir abandonné, mais aujourd'hui, moi, je ne t'aime plus comme tu aimerais. Cela fait déjà presque un ans et demi que j'ai cessé de t'aimer car je pensais pas te revoir.

Elle lui dit alors de la laisser car elle avait des choses à faire et il la regarda droit dans les yeux, lâchant son bras. Il recula de deux ou trois pas avant de conclure en parlant toujours aussi gentiment.

Je suis désoler Lena, je dois t'empêcher de travailler avec mes explications, on en reparlera plus tard...

- Moi je ne manque pas de culot ? Vraiment ? Tu sais que tu viens d'avouer que la maison et tes études passent avant moi et ton enfant ? s'écria-t-elle hors d'elle. Tu me dis que tu es venu à la maternité rien que pour voirà quoi ressemblait ton fils ? Et moi dans tout ça ? Tu es venu pour ne pas avoir une mauvaise conscience ? Et c'est moi qui ne manque pas de culot ! Ecoutes-toi parler, bon sang, tu comprendrais au moins pourquoi je réagis de cette manière !

Lena était plus que furieuse, s'entendait-il parler ? Il venait clairement de lui avouer que sa maison et ses études passaient avant leur relation qui n'était que pacotille, du moins c'était l'impression qu'il en donnait.

- Comment voulais-tu que je te suive avec un enfant sur les bras ? J'ai cru que tu serais un minimum responsable en venant le voir ne serait-ce qu'une fois tout les deux mois et à la place ? Tu n'as même pas donné une seule nouvelle de toi, j'ai toujours été fidèle et jamais je ne suis allée voir ailleurs ! La façon dont tu parles de notre soit-disant amour prouve que je ne fais plus partie de ta vie, tu m'as abandonnée mais tu n'oses pas te le dire.

Lena jonglait entre la colère et la tristesse, ce qu'il venait d'avouer concernant son amour lui brisait le coeur, il ne l'aimait plus comme avant, mais comment alors ? Moins ? Presque plus ? Elle croisa les bras sur sa poitrine et regarda Nicolas dans les yeux. Elle hésita longuement avant de déclarer d'un ton qui se voulait froid et détaché :

- Non, nous n'en reparlerons plus jamais. J'ai compris, ce n'est pas la peine de te faire tant de mal. Tu m'as bien oubliée deux ans, se sera facile de m'oublier à tout jamais. Au revoir Nicolas Filatz.

Lena saisit ses valises et entra dans sa chambre avant de s'enfermer à clé pour empêcher Nicolas d'entrer. Elle s'appuya et glissa contre la porte avant de s'assoire et de poser la tête sur ses genoux. Elle ne prit même pas la peine de savoir si'il était là, s'il l'entendait encore et éclata en sanglots. Elle avait été lâche de s'enfermer mais elle ne voulait pas pleurer devant lui, tant pis pour les conséquences. Elle emmènerait Matthias ici ce week-end pour le plaisir de voir son fils et de passer du temps avec lui. Lena décida une bonne fois pour toute de ne pas aller dîner se soir-là, elle n'avait plus faim du tout après cette conversation désastreuse.

Nicolas ne savait vraimet pas quoi faire d'autre qu'écouter Lena. Il se sentait minable après tout ce qu'elle venait de lui dire. C'est vrai, il l'avait lachement abandonné pendant les deux dernières années, jamais il n'avait donné de ses nouvelles. Mais bon, Nicolas n'était pas du genre à accepter les erreurs qu'il avait faite, même si cette fois, il avait beaucoup blessé celle qu'il aimait à l'époque.

Je sais, je t'ai abandonné, mais je n'avais pas le choix, de toute façon, tu allais retourné chez tes parents, et j'allais me retrouver sans logement. En faisant des études en internat, je n'avais pas besoin d'être dans les rues la nuit.

Ce qu'il disait été légérement débile, mais il ne trouvait rien d'autre pour se défendre car il savait très bien qu'il avait tord. A la fin de son discours, Lena s'enferma dans sa chambre, et derrière la porte, Nicolas l'entendit pleurer. Il se mit donc contre la porte, et il finit par tout avouer.

Écoute moi une dernière fois Lena, je t'ai lachemet abandonnné je le sais. Tout ce que j'ai toujours voulu, c'est vivre avec toi, je l'ai voulut depuis la première fois que tu m'as embrassé. Pendant les deux ans, jamais je me serrais permit de t'oublier toi et Matthias non plus. J'ai toujours pensé à vous, seulement, à un moment j'ai cru que jamais je ne te revérais alors j'ai de nouveau abandonné. Je m'en veux si tu savais... mais par contre, j'avoue que notre fils, jamais je n'ai voulut qu'il face parti de ma vie car je ne voulais pas être père aussi jeune et en plus, je n'acceptais pas l'idée d'avoir eu un enfant. C'est débile, je sais, mais pour moi, il n'y avait que toi, et un enfant ne pouvait pas nous gacher la vie. Tu ne me croiras sans doute pas, mais depuis que je t'ai vu dans le hall tout à l'heure, je me suis dit... ça y est, je l'ai enfin retrouvé. Même si on s'est engeulé, je t'aime encore un peu, mais pas assez pour redémarer une relation avec toi.

Nicolas était au bord des larmes, il ferma les yeux, et il finit par dire.

J'éspère te voir au dîner au moins une dernière fois. Je te laisse Lena...Aufaite, une dernière chose, je ne me suis jamais permit de te remplacer par une autre femme et pourtant, j'en ai vu dans l'école de coiffure.

L'homme tourna alors les talons pour partir dans sa chambre, il espérait pouvoir reparler à Lena dans pas trop longtemps. Il ne pensait bien sur pas redevenir son petit copain après tout ce qu'il avait fait, il l'avait fait soffrir pendant assez longtemps.

Lena se retourna et posa une main sur la porte. Quelques minutes auparavant, elle était dans ses bras mais à cause de leur dispute, elle ne pourrait plus jamais l'être. Elle soupira et regarda le sol tout en écoutant Nicolas, laissant libre court à ses larmes qu'il ne pouvait voir. Son amour n'était pas assez fort pour elle mais elle espèrait que cela change avec le temps et elle se promit de faire des efforts pour qu'ils s'entendent de nouveau, au moins amicalement... Mais plus tard, quand la cicatrice dans son coeur se serait refermée. Lena entendit Nicolas s'en aller en lui demandant de dîner une dernière fois avec lui. Elle fut un peu rassurée en sachant qu'il n'avait eû aucune femme dans sa vie à par elle. La jeune femme se releva, sècha ses larmes d'un revers de main et entreprit de défaire ses sacs.

[dsooley, jsuis pas sur mon ordi, j'ai dû bacler ! =$]